Le métier de plombier est varié et complexe, en raison des différents matériaux et équipements utilisés, ainsi que du nombre de tâches que le plombier est amené à effectuer, notamment les installations d’eau et de gaz à l’intérieur des bâtiments, la protection contre l’incendie, le gaz médical, l’irrigation des terres agricoles, le travail avec la géothermie, le recyclage et la valorisation des déchets ménagers par méthanisation, et bien d’autres fluides.
Jusqu’en 1850 environ, la profession était largement non réglementée. Les milieux dans lesquels travaille un plombier sont également diversifiés et comprennent tous les bâtiments résidentiels, de santé et de loisirs, les immeubles de bureaux, les hôpitaux et les laboratoires, ainsi que les machines dans les usines et les zones rurales. La plomberie n’est donc pas l’objet exclusif de la profession de plombier.
Les activités du plombier
Le travail du plombier ne consiste pas seulement à travailler dans un puits, à couper des feux, à réparer des gouttières ou à rénover des salles de bains. Des peignoirs modernes pour la salle de bains. En disant cela, nous ne dénigrons en rien le travail de la main qui tient l’outil.
Travailler avec ses mains est un excellent moyen d’apprendre l’honnêteté. Que le travail que vous faites est un signe de reconnaissance et un hommage à la condition humaine, bien que la réparation des fuites et l’apport de confort et d’hygiène dans les maisons, les lieux de travail et les lieux de divertissement constituent une part importante du travail du plombier.
Celui-ci doit également prendre part à d’autres projets plus compliqués qui nécessitent des connaissances techniques étendues dans de nombreux domaines différents et des années d’expérience dans le secteur, centre de loisirs aquatiques. Les entreprises de plomberie où sont employés les plombiers ont la capacité de mener à bien un large éventail de projets de plomberie, dont chacun peut avoir ses propres caractéristiques et domaines d’expertise.
Le plombier et son histoire
Le terme « plombier » dérive du mot « plomb » et du suffixe « ier » du mot latin « plumum« , ou du mot grec « molybdus« , qui signifie « masse d’aplomb ». Le terme a évolué au cours du temps avec quelques incohérences, selon les documents consultés : chez les Romains, il était connu sous le nom de » Plumbeus 9 « , tandis qu’il était connu sous le nom de » Plunmier10 » au XIIe siècle en France, ils sont connus sous le nom de Plombmiers dans les statuts d’Henri II de 1549, tandis que le Maistre est qualifié de Plombier dans les statuts de 1648.
Le Robert Langue Française de 1986 préfère la définition » elle est plombière » à la neutralisation du nom de la profession de plombier qui est apparue à la fin du XXe siècle.
Selon le registre des tailles de Paris, un Mestre Ploumier15 du nom de Mestre Raoul existait en 1292. Il était le seul artisan de son état à utiliser le titre de plombier. L’histoire ne précise pas en quoi consistait son travail, s’il s’agissait de fabriquer des plaques d’aplomb à partir de lingots, de transformer des plaques d’aplomb en tuyaux, de couvrir des bâtiments avec des plaques d’aplomb ou d’installer des tuyauteries d’aplomb, ce qui serait considéré comme un travail de plombier.
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Les plombiers de Versailles
De nombreuses fontaines seront construites dans les jardins du château de Versailles avec l’aide de Colbert, surintendant des bâtiments de France, de Le Nôtre, du dessinateur des jardins, Louis Le Vau, et sur les plans de Charles Le Brun. Mais il faut toujours plus d’eau.
Les célèbres maîtres plombiers florentins Francine ou Francini, qui avaient auparavant travaillé pour les rois français Henri IV à Louis XV, sont invités par Louis XIV sur le chantier pour superviser la construction des réseaux d’eau de nombreux châteaux. L’étang de pêche de l’Apollon dans les jardins de Versailles.
Le Grand Père Tommaso Francini232 fut invité par le Bon Roy Henri à participer aux jeux d’eau du château de Saint Germain en Laye en 1599. Ils ont également recréé les grandes eaux du château de Vaux-le-Vicomte. Ce sont les Français qui ont développé l’utilisation des tuyaux en fonte en 1672 pour les adductions d’eau de grands diamètres et longueurs, notamment sur le chantier de Marly. Cette technique est utilisée depuis plus de 25 siècles, et c’est un forgeron de la vallée de la Blaise qui est engagé en 1681 pour fournir au château de Versailles 400 plaques de cheminée et 233 tuyaux en fonte.